Sans plan, planifions à Reims

À l’aube, un café matinal inhalé réchauffe la paume de nos mains. Un matin noir :  dehors en terrasse, dedans dans la tasse. Un automne qui détonne sur nos téléphones : des messages pour un bon ou un mauvais présage. Ils résonnent, pour un oui, pour un non, à travers les images. Des têtes ou des façades, des pages de mots qui s’entêtent à se présenter dans un flot de personnalités que l’on doit filtrer pour éviter un naufrage. Un prétexte, le logement ; dans le texte, un désir enivrant de dépaysement à travers les gens. Que faut-il dire, que faut-il faire ? La volonté de bien faire ; éviter la pitié, l’écueil de flatter ; être soi-même pour un toit ; être lu, avoir déplu. Éplucher les profils jusqu’au plancher de leur canapé ; analyser les liens qui s’y tissent : les hobbies et les passions partagés à énoncer jusqu’aux mots secrets à épier.

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