La maison de mamie à Metz
La « maison de mamie » et des mets de Metz mêlant magnifiquement les merveilles d’un monde sans mondanité. Des mots mélodieux, un moment mélangeant maintes mains sous une mousse. Marmonnant vers minuit un amour démodé ; immonde mais communié. Au matin, une traversée dans la ville. Sous le ciel gris, des pavés mouillés d’histoire, des murs jaunes, des trottoirs sinueux, des toits verts. Puis midi, direction Nancy sous la pluie. Une première position, un échec. Une seconde position, le temps devient plus sec ; à l’horizon, une voiture noire à l’allure stupéfaite. Sous le bruit des klaxons, elle s’arrête nette. Un homme noir avec des lunettes. Des dents clairvoyantes montrent un grand sourire. Des sièges confortables, un écran géant, une conduite assistée, un dialecte provenant du Nigeria mélangée avec de l’anglais comme la langue d’un paria, des habits de la marque Gucci, une politesse hors du temps, les gens qui traversent surpris, des musiques aux rythmes reggaeton aux coups de téléphone. Des adieux sous le soleil, on se retrouve à deux. Nous traversons la rue principale comme ce ciel bleu. Autour d’une statue, un parc éphémère, nous montrant encore somptueusement un décor vert. Deux, trois messages sur un banc et une longue marche commença. Une fois les sommets surmontés, la rencontre avec notre hôte et son bouledogue. Un foulard distingué autour de la gorge. Une main délicate pour le desserrer, gênée : le bouledogue joue de la guitare. Un café accompagné de bergamotes. Un après-midi, gaufre à la chantilly. L’art nouveau décore les bâtiments de ferronnerie et d’expressions florales. Nos têtes en l’air au milieu de la foule observent les traces d’un passé jovial. Il se fait tard, la nuit est tombée sur les vieux pavés. À la maison, une maman amoureuse des montagnes, un futur débattu que l’on rassure et la belle littérature. À contre-culture, une parabole dans nos paroles d’une rupture avec un mode de vie qui se veut moulure.