|

Autriche iranien à Innsbruck 

La nuit nous a abandonné à notre sort. On était dehors sans logi. Puis, lorsque tout espoir était presque mort, une lueur s’est mise à jaillir encore, et ce de plus en plus fort, comme si elle refusait de périr sous les coups de minuit. C’était lui, c’était Ali. On a voyagé en Iran, le temps d’un week-end dans son appartement. Ses multiples plantes regardaient les montagnes enneigées par la fenêtre. Dans ses vingt mètres carrés d’espace, il extriquait dans sa mémoire et de tout son être, toutes les images et les histoires de son pays qu’il chérissait tant. Les paysages, la nourriture, la musique, la culture se dessinaient sur son visage.

Publications similaires