Le long de la côte croate vers la Bosnie

Novaki, un petit village de Croatie. Marija, ses adorables parents, son frère et un ami, Aleksandar, très bavard. Conversations autour de thés, de petits plats concoctés, jusqu’à très tard, jusqu’au coucher. La musique, les voyages, la politique, la France et la Croatie, évidemment. « Come on » sonne comme une sidération, une anaphore de toutes les choses qui devraient se faire différemment. Un dernier gâteau, un dernier thé. Un bus : un chauffeur véreux, un chauffeur dupé. Zadar, ciel bleu, grand soleil, des ruines et un orgue à la musique marine. La mer, une île ; un ferry jusqu’à Preko. Ante et ses oliviers. Un coup de main le lendemain pour un lit et un repas chaud. Il pleut pendant nos adieux, un merci puis à nouveau le ferry. Deux heures de covoiturage et Split. Svafar, un Islandais, et ses jeux de société. Le marché, des ruines encore, une longue marche. L’autostop en Bosnie, un repas offert dans un auberge à la frontière. Direction Mostar, sous l’eau. De l’attente, un coup de chance : Drakenzo. En sa mémoire, un dernier sourire comme une lueur dans le noir.

Publications similaires