De la quiétude rurale de Zitsa à l’effervescence urbaine d’Athènes

Sur les sommets de Zitsa, le monastère de Paliouri est sur son petit nuage. Il faut descendre, il faut partir vers d’autres cieux. Adieux les pains chauds et les panettone délicieux. On traverse les montagnes de Ioannina et leurs reflets sur le lac pour atteindre Patras. Noël sur les plages d’Agio avec deux français anarchistes rencontrés au couché du soleil. Feu de camp, conversations enrichissantes. Repos miraculeux à Kiato. Oranges et citrons à cueillir avant qu’ils ne périssent, à quelques pas de la mer et des bateaux. Centre d’Athènes, la foule. Il faut fuir dans les hauteurs pour entendre le calme et observer l’agitation de la ville. Lofos Strefi ou la colline qui rend l’urbanité soudainement joli, tout en se sentant infiniment petit. Athènes, ville de tous les contrastes : des touristes à Monastiráki en direction d’Acropolis aux luttes anarchistes à Exárcheia ; des collines vertigineuses de Lycabette ou de Filopappou au port du Pirée, les pieds dans l’eau.

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