Monténégro au bord de l’eau

Le long de la côte Adriatique du Monténégro, on y retrouve le sable des plages exposées plein sud, le soleil qui nous invite à nous baigner et des vestiges du passé quasiment intacts. On se sent tout petit tout en haut de l’imposante forteresse de Kotor. Dans cette forteresse, au plus malin de trouver le chemin accessible gratuitement ! (Indices : sortez de la ville en prenant la Porte Nord, montez, montez, escaladez la fenêtre). Pourtant peu plébiscité pour ses monuments comme la citadelle de Budva ou encore le petit village de Stari Bar, le Monténégro est aussi une destination historique incroyable. L’autostop est pratiqué par les habitants. On s’y déplace facilement car une même route s’étend sur la côte et traverse les villes. A l’intérieur des villes, la coût de la vie n’est pas chère. Des communautés russe et ukrainienne y vivent lorsqu’ils ont dû fuir la guerre. Dans leur nouvelle vie au Monténégro, ils y ont trouvé un havre de paix.

Ukrainiens et Russes au Monténégro 

Des véhicules : une invitation à s’asseoir.
Une fois la frontière bosniaque dépassée, 
Une descente dans les montagnes noires, 
Un front de mer paradisiaque à nos pieds.

Une route solitaire s’étend le long de la côte
Des plaques d’immatriculation russe et ukrainienne 
Le vent, air envoutant les drapeaux qui flottent
Par terre, une flaque de nations aux valeurs humaines,

Près de cet océan, les yeux y sont bordés de quiétude,
Dans le cœur, un néant où raisonnent mille inquiétudes,
Dans la bouche, les mots « abordable » puis « inflationniste »,
Les oreilles écoutent les immeubles en construction pour touristes

Du pont de Mostar au port de Bar, en passant par la forteresse de Kotor,
L’Adriatique s’endort sur les plages de Budva et se heurte sur sa citadelle
Voyage ternaire : terre, air et mer ; bosniaque, croate, serbe – Monténégrin encore
Langue slave, alphabets cyrillique et latin ; paix fratricide, guerre confraternelle

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