Shkodër mitigé – Tirana et rakis
Skhodër 🖊️💭
Coeur touristique, corps bidonville. Chiens errants, lac géant. À deux doigts d’abandonner l’autostop vers Tirana, on nous tend la main. Un couple d’albanais cherchant du poisson frais. Ouvriers pour Valentino, des chaussures dans la voiture ; seulement deux mots : « super, problem » pour communiquer pendant tout le trajet. Deux enfants, parlant parfaitement anglais et des diplômes à recouvrir les murs de leur appartement. Jeune médecin, salaire 500 euros par mois, autant que le loyer.
Eduardo, un Mexicain vivant depuis quelques mois à Tirana, précédemment à Antalya. Il part bientôt sans savoir où. Il vit de visa en visa dans différents pays depuis quelques années. Dans chacune des villes, un appartement qu’il loue et il en fait un hébergement pour les voyageurs. Diplôme de psychologue en poche – jamais utilisé au grand dam de sa famille. Déclic : il s’intéresse intensément à l’informatique et s’y enferme une année chez lui pour développer des produits technologiques.