Sortir des sentiers battus vers le Nord de la Turquie

Sous la pluie battante à Silvan et Bitlis, l’hospitalité des Kurdes nous a sauvés en nous offrant refuge. Ces moments partagés en famille pendant la fin du Ramadan resteront gravés en nous.

Du haut du château de Van, la vue est à couper le souffle : le lac immense, la ville, les montagnes. Doğubeyazıt impressionne tout autant avec le Mont Ararat et le Palais Ishak Pacha.

Grâce à l’autostop, nous avons partagé des moments inoubliables : des amis en route pour l’Azerbaïdjan, des familles kurdes et turques qui nous ont offert café ou repas sans même que nous le demandions. À Kars, l’expérience étudiante fut riche, et la visite d’Ani rocambolesque en initiant d’autres à l’autostop pour la première fois.

En direction d’Artvin, une voiture s’arrête, le pouce à peine levé. Nous décidons de rejoindre un lac en montagne pour la nuit. Une longue marche qui se termine dans la neige avant de poser la tente sous un belvédère.

Les rizières de thé emplissent peu à peu le paysage en allant vers Rize, le long de la mer Noire. À Trabzon, nous repartons aussitôt pour camper sous un belvédère, avec vue sur le monastère de Sumela.

Après quelques voitures et rencontres, nous atteignons le plateau d’Ayder. Bloqués par la neige, nous changeons de direction et découvrons le château de Zil, perché dans la forêt. Nous campons près de la rivière et rencontrons une famille turque qui nous offre le petit-déjeuner.

Puis il y a eu Abdullah, notre sauveur sur la route vers la Géorgie à Çaveli. En pleine nuit, il nous héberge chez lui. Le lendemain, thé, cascade et autostop.

En traversant la frontière, nous réalisons à peine que la Turquie est déjà derrière nous.

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